Jour de tournage #2 - 31 Janvier 2008

Séquences 5, 6 & 7
__C'est aujourd'hui que nous nous sommes rendu au lycée technique Charles A. Coulomb d'Angoulême. Pour l'anecdote, c'est dans cet établissement que Romain et moi-même nous sommes rencontré et avons passé notre Baccalauréat.

__L'accueil très chaleureux de l'administration, des enseignants et des élèves nous a permis de tourner dans d'excellentes conditions, sans se sentir pressé ou surveillé. Que du bonheur !

__Cette scène est plutôt cruciale dans la narration du film puisque c'est la première fois que les deux personnages entament une conversation (ce qui participera à déterminer la nature de leur relation) et l'ambiance pose de nouvelles bases pour l'intrigue principale, continuité directe des éléments amenés lors de la scène précédente (que nous n'avons pas encore tournée).

__Aucune mauvaise surprise à signaler, tout a heureusement fonctionné comme sur des roulettes.

Temps de tournage : 2h 30min environ
Durée provisoire de la scène : 2min 05sec

Jour de tournage #1 - 29 Janvier 2008

Séquence 18
__Premier jour de tournage pour toute l'équipe du film, mais mise en boîte de la dernière séquence ! Chacun prend ses marques petit à petit, les deux comédiens principaux rentrent dans la peau de leurs personnages avec beaucoup d'appréhension mais répondent plus que bien à nos attentes en terme de direction d'acteurs.
__D'un point de vue technique, la prise son se rélève correcte dans un lieu fermé (elle est réalisée par Romain à l'aide d'un Mini Disk prété par l'IUT) malgré quelques grésillements rapidement résolus. Quant à l'image il a fallu faire un gros sacrifice en coupant en deux prises différentes un plan qui aurait pourtant pu être sympa : l'espace disponible dans l'appartement ne laissant pas la place pour y passer le matériel (à savoir Jeff, la caméra et la perche), l'équipe technique et Quentin, l'interprète de Doug. Plutôt frustrant.

__Au final cette dernière séquence sera sans doute un tantinet en décalage avec le reste du film, n'ayant trouvé nos marques respectives qu'en fin de soirée. A suivre...

Temps de tournage : 3h 30min environ
Durée provisoire de la séquence : 1min 30sec

Naissance de Jeff

L'Equipe de Projet et moi même sommes heureux de vous annoncer officiellement la naissance de Jeff.

Jeff est un superbe petit charriot pour travellings d'environ 3Kg pour 1m de haut né dans la journée du Samedi 26 Janvier 2008 à 17h après un travail d'environ 3 heures. La maman (Thomas) se porte bien.



Jeff est composé d'une planche en bois aggloméré (solide et pas cher), de deux roues fixes, de deux roues rotatives, d'un manche en métal pour permettre de le pousser et enfin d'un guidon en bois entouré de bandes absorbantes de raquette de tennis pour éviter la transpiration et assurer une bonne prise en main.



Pour une facilité de transport, Jeff est démontable au niveau du manche grâce à un ingénieux système de boulons à ailettes.



Pour l'anecdote, Jeff s'appelle ainsi en remerciement au super vendeur auquel nous avons eu à faire chez M. Bricolage qui nous a super bien conseillés et qui en l'occurrence s'appelait Jean-François.



Jeff fera ses premiers pas Jeudi matin au lycée Charles A. Coulomb.

Casting

Ca y est, c'est officiel le casting des personnages du film "Ad-Runners" est fixé.

Reste à contacter tout le monde pour obtenir leur accord et savoir s'ils sont disponibles.

Voici ceux qui joueront les personnages principaux :

• Doug : Quentin GILLON (à gauche)
  
• Luc : Geoffroy ONDET (à droite)

Merci à eux de bien vouloir nous accorder de leur temps tout à fait bénévolement et de participer à la réussite de notre projet.

Le financement

Quand on à des idées plein la tête et l'ambition de vouloir montrer le meilleur de ses qualités dans un film, il faut un budget de production qui suive. Surtout que pour le moment ce projet entraine quelques dépenses telle que :

• Une batterie de forte autonomie pour la caméra de Thomas.
• Un objectif grand angle.
• Un mégaphone.
• Un charriot pour les travellings (en cours de réalisation).
  

Et qu'il en entrainera d'autres :

• Essence pour les scènes en voiture.
• Location de l'ULM pour les séquences aériennes.
• Location éventuelle de matériel.
• Tous les petits frais auxquels on ne pense pas sur le coup mais qui sont nécessaires.
  

Alors, sur conseil de notre Tutrice Projet, nous avons décidé de partir en chasse de différentes bourses d'aide à la création artistique et plus particulièrement à la création filmique (Et oui le département SRC est catégorique sur ce point : "on ne donne pas d'argent pour les projets tuteurés. Durant ces projets, vous êtes sensés apprendre à trouver un financement extérieur.").
Facile pour un autre projet en relation directe avec une entreprise d'avoir un budget ou pour un projet évènementiel de trouver un sponsor parmi les banques, les supermarchés, les entreprises de restauration rapide ou autre. Mais pour un film la tâche reste plus délicate. Imaginez un film avec "Auchan" ou "Quick" au générique de fin.

C'est donc au cours de ce Jeudi après-midi très productif que nous avons décidé de commencer nos recherches. Nous nous sommes tout d'abord rendus à la Mairie d'Angoulême en demandant l'existence d'une quelconque bourse municipale mais celle-ci nous a répondu par la négative et nous a renvoyé auprès du Conseil Général de Charente. Là-bas, on nous à répondu la même chose et renvoyé auprès du Conseil Régional et du pôle image d'Angoulême : MAGELIS.

Il ne nous reste plus qu'à envoyer un mail au Conseil Régional (apparemment très tourné vers l'image selon le service des Bourses du Conseil Général), à contacter MAGELIS et la COMAGA (COMmunauté d'Agglomération du Grand Angoulême) à qui il arrive de débloquer des fonds pour des projets étudiants.

Comme vous pouvez le voir, la partie "gestion de projet" pour la réalisation d'un court-métrage n'est pas à négliger.

Le droit à l'image (la nécéssité des contrats)

Lorsqu'on ne veut pas qu'un film ne se limite qu'au domaine pédagogique mais qu'il puisse participer à plusieurs festivals de films amateurs, on doit se poser la question du droit à l'image des différents acteurs et figurants prêtant gratuitement leur image pour les besoins du film.

Il faut alors rechercher des modèles de contrats où la personne assure donner tous ses droits concernant son image.

Mais le problème ne s'arrête pas ici. Le fait est que nous sommes trois jeunes gens au cerveau rempli d'idées fourmillantes et tournés vers l'avenir et que nous voulons tous les trois être propriétaires du film et pouvoir le présenter de notre propre chef à n'importe quel festival si l'envie nous en prend et pouvoir profiter de manière égale d'un éventuel prix pouvant nous être décerné. Encore ici il nous faut un contrat spécifiant nos statuts par rapport au film et précisant à quelle quote-part nous pouvons prétendre.

Toutes ces étapes sont nécessaires à la bonne progression de la conception du film mais aussi à son avenir en tant que produit fini. On pourrait considérer ceci comme un frein à la créativité mais il est primordial de se savoir tranquille et c'est lorsque l'on est tranquille que l'on peut se donner complètement à la réalisation de son film.

Un grand merci à Mme QUÉMENT, professeur de Droit à l'IUT d'Angoulême, pour l'aide qu'elle à bien voulu nous apporter sur ce sujet.

Le droit à l'image (les décors)

Une des parties les moins amusantes dans la conception d'un court-métrage est de se mettre en conformité avec la législation concernant le droit à l'image.

Tout d'abord pour les scènes concernant les décors situés à l'intérieur même de l'IUT d'Angoulême. Une chance pour nous un simple accord de principe avec M. le Directeur de l'IUT suffit.

Pour les scènes se passant au CNBDI, nous avons obtenu un accord de principe mais étant en pleine période du Festival International de la Bande-Dessinée nous n'avons pas pu encore obtenir de rendez-vous pour parler plus précisément du projet. Nous n'aurons donc le droit de filmer qu'après cette période.

Concernant les scènes que nous devons tourner au Lycée Charles A. Coulomb, nous avons eu rendez-vous Jeudi 24 Janvier à 17h avec Mme la Proviseure. Celle ci s'est montrée très intéressée par le projet de deux de ses anciens élèves et à fait preuve de beaucoup de coopération.

Pour les scènes en extérieur, il nous a fallu demander leur accord aux différentes mairies des villes où nous voulons tourner. Alors une très bonne nouvelle pour nous et pour tout apprenti cinéaste : la ville d'Angoulême donne forcément son accord pour toute prise de vue et peut organiser gratuitement le blocage d'une rue ou d'un quartier.

Reste un obstacle majeur dans cette recherche d'autorisations. Comment obtenir une autorisation de prise de vue aérienne ? Une très bonne question qui apparemment n'a jamais été posée en Charente avant nous. Nous avons tout d'abord demandé des renseignements à la Mairie d'Angoulême qui nous a ensuite renvoyé vers le Préfecture de Charente qui nous a dirigé vers d'autres services de Poitou-Charente spécialisés dans le cinéma et qui nous ont finalement assuré que seule la Préfecture était autorisée à délivrer cette autorisation.
Ainsi ce Jeudi après-midi avec Romain nous nous sommes rendus à la Préfecture pour dégoter cette fameuse autorisation que nous convoitons tant. Je pense qu'il faut rappeler le contexte. Ce Jeudi était le premier jour de FIBD, signifiant des rues bondées, mais aussi un jour de grève pour les fonctionnaires. Nous avons étés assez consternés de voir que la première chose que l'on nous a demandé à la Préfecture était si nous venions pour une carte grise (à croire que la Préfecture ne fait que ça) et que, même si le personnel était en grève aujourd'hui, le mec de l'accueil n'aurait pas pu nous renseigner vu la tête qu'il a faite quand nous lui avons dit que "Non, on vient pour avoir une autorisation de prises de vue aériennes".
Avec un peu de chance quand nous retournerons là-bas nous pourrons peut-être enfin obtenir cette autorisation.

Tout ça pour dire que la réalisation d'un film quel qu'il soit n'est pas de tout repos et ne se limite pas qu'à la créativité pure ... malheureusement.

Synopsis du film

Voici le synopsis du film :

A peine renvoyé avec négligence d'un travail qu'il ne supportait plus, Doug est engagé comme acteur dans une publicité télévisée. Accompagné de son collègue Luc, il découvrira que le monde de la pub est encore plus suprenant que tout ce qu'il aurait pu imaginer...

Genèse du projet "Ad-Runners"

Le projet est né un soir de Juin 2007, au cours d'une soirée réunissant des élèves du DUT Services & Réseaux de Communication de l'IUT d'Angoulême. C'est dans une conversation que le pitch du film est apparu, se faisant l'écho d'une interrogation commune au cours de notre enfance.

C'est en Octobre de la même année que le projet a concrètement pris forme, grâce aux projets tuteurés à réaliser en seconde année de DUT. C'est ainsi que l'idée de mettre en scène le film dont l'idée est apparue quelques mois plus tôt a fait surface, le groupe de projet se constituant rapidement.

Il est ainsi composé de trois étudiants :

• Quentin MARTINEAU (Chef de Projet, Scénariste, Chargé de Communication)
• Thomas BELAIR (Réalisateur, Scénariste, Monteur)
• Romain BIBRÉ (Scénariste, Sound Designer, Compositeur)

A ce stade de la production du film, le scénario est en cours de finalisation et le tournage devrait débuter très prochainement.